Pourquoi le plastique ?
Parce que si la bipédie, la fabrication d’outils, le rire et la conscience de soi ne sont plus aujourd’hui le propre de l’homme, celui-ci est à chercher ailleurs.
Le propre de l’homme est sans doute sa phénoménale capacité à s’autodétruire, à concevoir des artifices et des déchets inutiles et improbables.
Le plastique est partout, les multiples sont la norme dans la vie courante comme dans l’art contemporain. Dans les objets du quotidien, j’ai recherché les formes cachées – tant animales qu’anthropomorphes – que les designers anonymes avaient derrière la tête; c’est particulièrement la Lumière qui m’a servi de révélateur.
Pour donner au plastique la place qu’il mérite – à savoir le 5ème élément (le 6ème pour les asiatiques) – je me suis singulièrement acharné sur le BIDON en polyéthylène et le CÔNE de Lübeck, deux icônes distribuées universellement.